Vous êtes jeunes, donc une vie qui doit prendre son envol, en s’appuyant sur les bonnes habitudes et valeurs inculquées par les parents, à travers votre socialisation dans une communauté assise sur des règles morales, éthiques, religieuses….
Les études (l’école) complètent avec : un savoir, un savoir-faire, un savoir-être, des compétences de vie courante, des aptitudes…
Vous êtes donc le produit d’une société qui fait valoir ses particularités propres, malgré les influences et chocs venus d’autres sociétés.
Vous avez des opportunités d’accès à des connaissances de divers ordres : techniques, scientifiques, sociologiques….
A cette société, en commençant par votre propre famille, vous devez beaucoup. Vous y appartenez, devez en être fiers, la défendre mais aussi et surtout vous investir pour son développement, dans une logique de citoyenneté active et permanente.
Cela commence par chercher à vous connaitre vous-mêmes, développer votre confiance en soi, votre dignité, votre volonté de rester un être humain décidé à cultiver son potentiel intellectuel et toute son énergie pour devenir très vite et durablement une personne de valeur, femme ou homme.
J’ai parlé de dignité : elle s’acquière par l’éducation, la formation, l’acceptation de la diversité culturelle pour en tirer le meilleur profit, pour soi-même et sa communauté d’appartenance, l’apprentissage et l’exercice d’un métier apte à vous procurer les ressources pour vivre, gagner votre autonomie et faire partie des personnes qui « comptent »
Les temps ont changé :
- L’école n’a plus pour vocation de former des fonctionnaires ;
- Les enseignements répondent trop peu aux besoins du marché du travail ;
- Les sociétés/entreprises ont la hantise du recrutement, avec les charges que cela crée :
- Notre pays a une population fondamentalement jeune, voire très jeune, ce qui est un atout important mais qui semble, malheureusement, représenter un « problème » : une idée scandaleuse !
- Les initiatives prises pour développer l’emploi des jeunes, ont montré toutes leurs limites
C’est pourquoi, l’on parle de plus en plus d’auto-emploi, autrement dit : faire en sorte que les sans-emploi créent leur propre emploi ou alors créent leur propre entreprise pour pouvoir travailler, gagner de l’argent, fonder une famille et l’entretenir, vivre décemment et dignement.
Dès lors, entreprendre devient une voie, un processus d’auto valorisation, une piste mais parsemée de nombreux défis, très sérieux et coriaces, à relever
S’y engager nécessite :
- Se connaitre et faire conscience à soi-même ;
- Etre capable d’avoir une idée, de la développer, la consolider et la formuler dans ses aspects les plus essentiels ;
- Disposer ou se doter de compétences minimales dans la voie choisie, quelque puisse être la forme d’acquisition et le niveau d’appropriation ;
- Savoir s’entourer de bonnes personnes, sources de conseils, de motivation, d’assistance de toute sorte… ;
- S’échiner à réunir par soi-même les ressources minimales nécessaires pour lancer son affaire ;
- Etre apte à oser se lancer suivant une démarche ascendante, progressive, patiente, maitrisée, à travers différentes phases qui s’articulent les unes, les autres
Par ailleurs, à l’heure des technologies émergentes, il est devenu indispensable à l’entrepreneur d’en maitriser les outils et techniques pour le montage et la conduite réussie de son projet.
Les innovations dont sont chargées ces technologies sont porteuses d’une multitude de métiers qui accompagnent le monde du travail et des affaires.
Aujourd’hui, il est permis d’affirmer que, plus l’entrepreneur s’approprient les innovations technologiques, plus ils disposent d’atouts pour faire fleurir son affaire et monter en puissance.
Pour ce faire, le courage, le xam sa bopp, gëmm sa bopp, gëmm sa askan, am fit ak jom, constituent les composantes d’un viatique indispensable pour réussir son projet professionnel et son projet de vie…